UNE CÉLÉBRATION DE L'ORGANIQUE

La vue aérienne décrite précédemment se décline sur ce pan de mur en une nuée d’étourneaux représentés par ces mêmes clous, décrivant une métamorphose de la carte terrestre à une vue céleste.
On change de point de vue tout en maintenant une harmonie dans le langage graphique utilisé. Ces vols s’illustrent par une composition de formes organiques en relief qui s’inscrivent dans un paysage vallonné, permettant de clarifier le nouveau point de vue.
Chacun des éléments est en relief et se détache du mur pour accentuer l’effet immersif de la mise en scène.

UNE MÉTAPHORE DU CHAOS ORDONNÉ

Les formes créées par les volées d’étourneaux semblent chaotiques à première vue, mais elles obéissent à des lois invisibles : la proximité, l’alignement, et l’évitement.
L’installation traduit ces principes biologiques en un langage artistique, recréant les formes mouvantes à travers des ombres portées, des sculptures dynamiques, ou des entités qui se détachent du fond.
Les visiteurs sont immergés dans cet univers changeant où chaque mouvement évoque un équilibre précaire entre liberté individuelle et harmonie collective.

L’ÉCHO D'UNE MÉMOIRE COLLECTIVE

Chaque étourneau dans le vol incarne une unité, mais il
fait aussi partie d’une mémoire collective partagée par
l’ensemble du groupe. Cette installation devient une métaphore des relations humaines : une exploration de la
manière dont les individus se connectent, se déplacent, et façonnent ensemble une identité commune.
On retrouve ce phénomène en contemplant la carte
de Lyon où les hommes ont construit leur habitat en
s’organisant autour du centre-ville, créant des zones denses comparables au ballet aérien des étourneaux.